Cyberharcèlement

Une étude réalisée par l’association de protection de l’enfance sur Internet, e-Enfance et la Caisse d’épargne, montre que 20 % des jeunes de 8 à 18 ans ont déjà était victime de cyber-harcèlement.

Le harcèlement est le fait de tenir des propos ou d’avoir des comportements répétés, cela se traduit par une dégradation de la santé physique ou mentale de la personne harcelée (anxiété, maux de ventre…). Le harcèlement en ligne s’effectue via Internet (sur un réseau social, forum, jeu vidéo, blog…). On parle alors de cyberharcèlement.

Actions pour minimiser le risque d’une mauvaise utilisation des informations personnelles

  • Préserver ses données privées

Lors d’inscription sur un site ou réseau social, il est souvent demandé de fournir son nom, prénom, date de naissance et adresse mail. Une fois transmis au site, il est possible de choisir de ne pas les afficher sur son profil.

  • Gérer ses paramètres de confidentialité

Sur les réseaux, il est possible de choisir à qui donner l’accès à vos publications ou profil. Par exemple pour Facebook : paramétrer la visibilité du compte à des « amis uniquement », refuser d’être indexé par d’autres sites web. Pour Instagram : mettre le compte en privé et choisir qui peut écrire un commentaire ou vous mentionner.

  • Sécuriser son mot de passe

Le mot de passe ne doit pas être communiqué, même à des amis ou à des membres de votre famille, il s’agit d’une information privée.

  • Respecter sa vie privée et celle des autres

Il faut éviter de montrer des moments d’intimité, de raconter ses joies ou ses peines sur Internet, car elles peuvent être mal interprétées et être utilisées à mauvais escient.

Gérer ses données personnelles
Gérer ses données personnelles

Les formes de cyberharcèlement

Le harcèlement sur Internet peut prendre plusieurs formes :

  • Intimidation, insulte, moquerie ou menace en ligne
  • Propagation de rumeur
  • Piratage de compte et usurpation d’identité digitale
  • Création de sujet de discussion, d’un groupe ou d’une page sur les réseaux sociaux à l’encontre d’un camarade de classe
  • Publication de photo ou vidéo de la victime en mauvaise posture
  • Sexting, qui représentent des images produites par les jeunes, qui représentent des jeunes et qui pourraient être utilisées dans le cadre de la pornographie infantile

Le cyberharcèlement peut avoir des conséquences lourdes pour la santé mentale de la victime. La diffusion massive et instantanée des messages peut toucher un plus large public, il est très difficile d’en reprendre le contrôle. Le harcèlement subi à l’école se prolonge au domicile, sans répit pour l’enfant. De plus, le harceleur peut rester anonyme et ne jamais dévoiler son identité, ce qui peut augmenter l’angoisse de la victime.

Que faire si on est victimes de cyberharcèlement

Vous pouvez retirer des contenus sur les réseaux sociaux en signalant un comportement inapproprié ou abusif.

Contacter le 3018, un numéro d’écoute géré par l’association e-Enfance.

Vous pouvez signaler les contenus à la police ou à la gendarmerie en vous rendant sur le site PHAROS spécialisé dans les contenus illicites se trouvant sur Internet.

Si vous êtes victimes de cyberharcèlement et que votre situation nécessite une intervention d’urgence des forces de l’ordre, vous pouvez contacter par appel ou par SMS la police au 17 ou le 112 le numéro d’urgence européen.

Il est aussi possible de porter plainte contre le ou les auteurs du harcèlement. Si vous ne connaissez pas l’identité du harceleur, vous pouvez porter plainte contre X.

Quoi faire si on est victime de cyberharcèlement ?
Quoi faire si on est victime de cyberharcèlement ?

Les Peines encourues

Si le harceleur à plus ou moins 13 ans, et que la victime à plus ou moins 15 ans, ce sont les parents qui seront responsables civilement et devront indemniser les parents de la victime. La peine maximale et une amende de 7 500 euros et de 18 mois d’emprisonnement.

Si l’auteur est majeur, la peine maximale peut aller jusqu’à 45 000 euros d’amende et 3 ans d’emprisonnement.

Si vous êtes victime de cyberharcèlement, ne restez pas seule. Parlez-en autour de vous ou contacter le 3018 pour qu’on puisse vous venir en aide.