Quand partir ?

Avant le bac

Tout d’abord, il faut savoir que seuls les échanges scolaires organisés par le chef d’établissement assurent une validité du diplôme au retour. Il est donc préférable de partir dans le cadre d’échanges scolaires ou d’intégrer un programme, surtout si vous êtes mineur.e.

Vous pouvez suivre une formation « labellisée Éducation Nationale » dans environ 500 écoles, collèges et lycées de plus de 130 pays. Vous en saurez davantage en consultant le site de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger

Une année scolaire à l’étranger (parfois un trimestre ou semestre) vous permettra une immersion totale et donc une forte progression linguistique, mais attention aux prestations qui peuvent s’avérer très chères et non reconnues par l’Éducation Nationale à votre retour en France. Vous devrez reprendre votre scolarité là où vous l’aviez interrompue car il n’existe pas d’équivalence au niveau collège ou lycée.

L’année à l’étranger est surtout utile pour les lycéens qui veulent suivre une scolarité classique du pays étranger et être hébergés par une famille dans le cadre d’un séjour linguistique et éducatif.

Pour plus d’informations :

www.unosel.com et www.loffice.org

Le bac international (IB) est préparé grâce à une fondation éducative dans 140 établissements dans le monde. Sachez qu’il n’est pas reconnu en France.

Il est donc recommandé de s’inscrire dans un lycée français à l’étranger afin d’obtenir le bac français.  Et rien ne vous empêche de passer un bac européen, ou bien un bac binational reconnu à la fois en France et à l’étranger (AbiBac franco-allemand, BachiBac franco-espagnol et Esa Bac franco-italien).

En France, recherchez les sections européennes ou internationales dans des collèges et lycées publics ou privés qui favorisent l’ouverture européenne et internationale.

Pour plus d’informations :

Après le bac

Dans ce cas, il vaut mieux partir dans le cadre d’un programme.

Dans l’Union Européenne (et dans certains pays de l’Espace Économique Européen), le bac est généralement reconnu, bien que chaque pays ou université impose ses conditions d’admission.

Hors Europe, l’accès aux universités ou écoles d’enseignement supérieur se fait en passant des examens ou des concours. Attention, les droits d’inscription peuvent être relativement élevés, notamment au Royaume-Uni.

Si vous décidez de partir après le bac, deux options s’offrent à vous:

  • Soit vous validez un cursus complet dans un établissement étranger. Validez au moins le 1er diplôme du 1er cycle dans le pays d’accueil.
  • Soit vous effectuez une partie de vos études à l’étranger, vous revenez en France et vous achevez votre parcours en prenant garde aux équivalences.

Après un bac + 2

Le BTS et toutes les formations de niveau bac + 2 sont souvent sans équivalence à l’étranger. Ils ne permettent donc pas d’entamer un second cycle. Par conséquent, vous serez probablement admis en 1ʳᵉ année de formation.

Dans certains cursus, vous devez faire un stage en 2ᵉ année. Vous pouvez, si la formation l’autorise, effectuer ce stage à l’étranger. Vérifiez la convention de stage de l’établissement.

Après un bac + 3

C’est le meilleur moment pour partir étudier à l’étranger.

  • Au niveau européen, le système LMD (Licence – Master – Doctorat) harmonise la reconnaissance des diplômes et facilite la mobilité des étudiants. Vérifiez vos calculs d’ECTS (Système européen de transfert et d’accumulation de crédits).
  • Pour les pays hors Europe, les modalités d’inscription varient selon les organismes de formation. Mais à ce niveau d’études, les correspondances sont nombreuses.
  • Les échanges bilatéraux entre universités permettent de partir dans le monde entier tout en facilitant les démarches.

Contactez le service international de votre établissement.

Dans certains cursus, vous devez faire un stage en 3ᵉ, 4ᵉ année ou 5ᵉ année. Vous pouvez, si la formation l’autorise, effectuer ce stage à l’étranger à la place des études proprement dites ou bien cumuler les deux expériences. Vérifiez la convention de stage de l’établissement avec le bureau des stages et le “Service des relations internationales”.

Pour plus d’informations :